Emplois d’été Canada : investissements de plus d’un million dollars malgré les ratés du programme

Les organisations et les employeurs d’Avignon-La Mitis-Matane-Matapédia qui avait postulés pour le programme d’Emplois d’été Canada ont finalement tous reçu leurs réponses à savoir s’ils auraient les subventions nécessaires à l’embauche d’étudiants-es cet été.

En pleine crise, alors que l’incertitude et le stress étaient légion, le fédéral a grandement tardé à officialiser la liste des projets retenus, ce qui a suscité beaucoup de frustration parmi les employeurs concernés.

« Normalement, les organismes et entreprises savent dès le mois d’avril s’ils auront droit ou non à une subvention. Cette année, il aura fallu attendre jusqu’en juillet pour plusieurs. Un non-sens pour les employeurs qui avaient besoin d’embaucher dès le début de l’été, pas en plein milieu », déplore Mme Michaud.

La députée Kristina Michaud se dit heureuse pour les organismes et entreprises qui pourront bénéficier de cette subvention à l’embauche d’un étudiant, malgré les ratés du programme. Près de 10 semaines après la date habituelle, il aura, au final, permis de financer 179 projets dans la circonscription d’Avignon-La Mitis-Matane-Matapédia. 249 emplois ont ainsi été créés pour les étudiant-e-s de la région, un investissement à la hauteur de 1 047 915 $. Une augmentation de plus de 300 000 $ par rapport à l’année précédente.

« Les changements apportés au programme dans la foulée de la Covid-19 ont notamment permis aux député-e-s de proposer de nouvelles candidatures d’organisations offrant un service essentiel pendant la crise, même s’ils n’avaient pas fait de demande en février dernier. Ces recommandations n’ont malheureusement pas toujours été entendues, d’où les faux espoirs créés pour de nombreux employeurs, notamment ceux ouvrant dans le milieu agricole », se désole Kristina Michaud.

À quelques reprises, la députée d’Avignon-La Mitis-Matane-Matapédia et ses collègues du Bloc Québécois ont uni leurs voix pour dénoncer les failles du programme. La crise apportait déjà son lot d’inconvénients. Maintenant que les entreprises peuvent enfin rouvrir, ils sont confrontés à la peur de ne pas avoir les moyens nécessaires pour mettre des étudiant-e-s à l’emploi. Un nombre important d’entre eux ont également dû embaucher avant d’obtenir leur réponse, ils se demandent ainsi s’ils pourront utiliser la subvention pour rémunérer ces jeunes alors que normalement, l’employeur doit déjà être financé avant de créer l’emploi.

« Malgré les ratés du programme d’Emplois d’été Canada qui a démarré en retard et dont les subventions ont été annoncées au compte-gouttes sur une période de cinq semaines, je suis heureuse de constater que plus d’un million dollars ont été investis dans les quatre MRC de la circonscription. Ça permet de mettre un baume sur l’incertitude et le stress que vivent toujours de nombreuses entreprises et organismes de la région », conclut Kristina Michaud.

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