Kristina Michaud force l’étude de la gestion des frontières du gouvernement Trudeau durant la pandémie

Le Comité permanent de la sécurité publique et nationale (SÉCU) va étudier la question de la gestion des frontières canadiennes par le gouvernement libéral à la suite de la motion déposée par la bloquiste, Kristina Michaud et adoptée à l’unanimité.

Madame Michaud dit être inquiète de à la lenteur de la prise de décision par l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) quant aux passages à la frontière canado-américaine en début de crise de la Covid-19. Visiblement ses inquiétudes sont partagées par les membres du comité qui ont accepté de se pencher sur la question.

« Le gouvernement a tardé à fermer ses frontières le printemps dernier alors que le Coronavirus faisait déjà des ravages chez nos voisins du sud. C’est d’ailleurs la ville de Montréal qui a dû intervenir à l’Aéroport Montréal-Trudeau. Cela a contribué à la propagation du virus qui venait visiblement de l’étranger et a nui à la sécurité publique des Québécois et des Canadiens. Nos concitoyens méritent de savoir pourquoi le gouvernement a tardé à agir! », explique la députée d’Avignon-La Mitis-Matane-Matapédia.

Mardi, le premier ministre du Québec implorait lui aussi M. Trudeau de mieux gérer ses frontières.

« Il est temps que le gouvernement fédéral fasse preuve de transparence et partage les détails de son plan à long terme sur la fermeture des frontières au lieu de renouveler un décret chaque mois, sans donner de détails », ajoute Mme Michaud qui entend questionner le ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile, Bill Blair et l’ASFC sur la provenance des directives quant aux restrictions et exemptions de voyage.

La députée a aussi fait adopter à l’unanimité une motion pour étudier la question des délinquants sexuels récidivistes qui ont commis des crimes violents, et entend inviter la Commission des libérations conditionnelles à témoigner sur leur implication dans des cas tels que celui de Michel Cox, un prédateur sexuel qui a récidivé après avoir été remis en liberté aux deux tiers de sa peine d’emprisonnement.

Le comité s’est également entendu pour reprendre les études sur la mort de Maylène Lévesque et sur le racisme systémique dans les services policiers canadiens, qui avaient pris fin à la suite de la prorogation du parlement par le gouvernement libéral qui tentait de reléguer aux oubliettes le scandale entourant We Charity.

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