En ce 17 mai 2022, la députée d’Avignon—La Mitis—Matane—Matapédia, Kristina Michaud, tient à souligner la Journée internationale contre l’homophobie et la transphobie.
« Bien que le Québec soit l’une des nations les plus ouvertes du monde à l’égard des personnes LGBTQ+, il va sans dire qu’il y a encore du chemin à faire pour que tous un chacun soit libre d’aimer, d’exister et d’être comme bon lui semble », admet la porte-parole des dossiers Jeunesse du Bloc Québécois.
À cet effet, la députée a récemment eu l’occasion d’échanger avec Annie Pullen Sansfaçon, titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les enfants transgenres et leurs familles. Cette dernière est à colliger les données d’une étude menée au cours des dernières années, dans le but de faire le portrait des jeunes trans et non binaires du
Québec.
« Les données préliminaires sont malheureusement préoccupantes. Selon ce qu’a pu constater Mme Pullen Sanfaçon, on note une surreprésentation possible des jeunes trans chez celles et ceux qui sont placés, notamment à la DPJ », note Mme Michaud. En effet, alors qu’entre 1,2 % et 2,7 % des jeunes s’identifient comme étant trans ou non binaires, ils représentent 4,2 % des jeunes placés au Québec. « Ça laisse malheureusement présager que des personnes trans et non binaires sont abandonnées par leur propre famille, selon Mme Pullen Sanfaçon ».
Toutefois, Kristina Michaud salue l’engagement des organismes qui offrent du soutien aux personnes LGBTQ+ dans l’Est-du-Québec. « Je pense à Mains BSL et au groupe LGBTQ+ du Cégep de Matane, des organismes extraordinaires qui font un travail colossal pour soutenir les personnes lesbiennes, gais, bisexuelles et transgenres. En cette Journée internationale contre l’homophobie et la transphobie, j’invite mes concitoyens et concitoyennes à réaffirmer leur appui à cette liberté d’être et d’aimer qui se trouve au cœur de nos vies et qui mérite qu’on lutte pour
sa reconnaissance », conclut Mme Michaud.